Les Brasseurs Cueilleurs composent des bières singulières avec la biodiversité gustative qu’offre notre Nature. Biologistes fascinés, explorateurs insatiables du renouveau brassicole nous transmettons notre passion dans la convivialité!
Nous présentons notre gamme autour des 5 ingrédients et 5 saveurs :
Dry stout: Le sel d’une mer agitée, le carbone torréfié, la fumée et la cendre d’une tourbe brulée, courronés de l’iodé d’une obscure marée. Cette bière noire toute en minéralité est à la fois surprenante et facile.
L’Eau : En toile de fond, de par la géologie de son terroir, elle définit indéniablement un équilibre. Au fil de l’histoire, son profil dans chaque ville a créé des spécialités. Ici une eau similaire à elle de Dublin, haut lieu du dry-stout : une bière noire mais légère, sèche et toute en texture.
Grain suave
Doppelbock: Dans le sud de l’Allemagne on les brassait pendant le Carême comme nourriture/pain liquide. Toutes en rondeur, mais pas écœurantes grâce à une fermentation basse ces bières expriment le caramel, le miel, le toffee et le bonbon. La céréale est au cœur de cette bière, dans sa version XXIeme, on y a mis plus de houblon.
Le Malt (et le pain) : Faire germer les enzymes puis griller les céréales est le savoir-faire du malteur sans qui le brasseur ne serait rien. Ici le malt est artisanal. Avant le maltage il y avait la salive, ou encore le pain trempé, nous renouons avec cette tradition en recyclant du pain sec.
Fleur amere
India Pale Ale (IPA) : Elles tirent de leur grosse dose de houblon des arômes spécifiques de la variété infusée, ainsi qu’une certaine amertume dans ses versions les plus old-school. Notre version est résolument tranchante et longue en bouche et balancée par une base relativement maltée.
Houblon : Cette plante aromatique grimpante, une cannabinacée de la famille de l’ortie donne une fleur résineuse, essentielle à la conservation de la bière depuis le XIIes. Ici une variété française rend cette bière fragrante, sur la fraise et la prune, la résine et l’herbe.
Petit umami
Saison : Brassées à la ferme pour les saisonniers d’avant la mécanisation, cette bière s’invite sur les tablées, et désaltère les travailleurs. Elle doit sa minceur à sa levure, qui développe de surcroit des arômes rustiques évoquant tour à tour, le champ, la forêt ou le verger.
Levure : Elle est l’être vivant microscopique qui transforme le mout en bière en modifiant son environnement. Il en existe une variété aussi grande que de végétaux, chacune ayant ses caractères, pouvant transformer radicalement une bière et issus des domestications successives ou du hasard d’une cueillette sauvage.
Aigre fruit
Berlinner Weisse: De la famille des « sour beers » cette blanche (bière au blé) à l’originalité d’avoir subi une fermentation lactique, c’est-à-dire l’action de bactéries similaires à celles du yaourt ou de la choucroute. Cela lui donne une acidité très rafraichissante que l’on agrémente souvent de fruits.
Fruits : N’en déplaise aux prétendus puristes, la bière a longtemps et souvent été l’occasion de faire fermenter ou infuser les plantes de saison. Rien de vulgaire donc à cueillir les fruits de nos héros paysans, pour les intégrer à nos breuvages et y apporter une touche locale et fantasque, jamais sucrée.